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LETTRE SYNDICALE N° 101 - MARS 2009

HOMEOPATHES-MEP : LE BON CHOIX

Les médecins dits « à exercice particulier » sont, depuis quelques temps, au cœur de toutes les attentions. Tout se passe comme si certains découvraient que ces milliers d’acupuncteurs, nutritionnistes, sexologues, ostéopathes et évidemment homéopathes, occupent une place à part entière dans le paysage médical et répondent à un vrai besoin de santé publique. (TELECHARGER LE DOCUMENT)

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COMMUNIQUE DE PRESSE - 10 MARS 2009

 
MEDECINS A EXPERTISE PARTICULIERE, DES GENERALISTES A PART ENTIERE
 
Le Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF) s’étonne des motivations d’un amendement à la loi HPST tendant à obliger les médecins à exercer la médecine générale pendant 5 ans à l’issue de leurs études.
 

Cet amendement n’a pas été voté, mais pour les députés qui l’avaient proposé, il avait pour objectif de répondre au problème de la démographie médicale parce que « différentes études montrent que 40% des généralistes diplômés n’exercent pas la médecine générale de premier recours, beaucoup choisissant un exercice spécialisé, d’autres déclarant un Mode d’exercice particulier ». TELECHARGER LE DOCUMENT

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LETTRE OUVERTE

Paris, le 14 décembre 2009
 
LETTRE OUVERTE A MADAME ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN,
MINISTRE DE LA SANTE ET DES SPORTS
 
Madame la Ministre,
 
 
Certaines informations récentes font état d'instructions données aux Préfets pour qu’ils réquisitionnent en priorité les médecins à expertise particulière (homéopathes, acupuncteurs, ostéopathes, etc.) dans le cadre du plan de vaccination contre la grippe A/H1N1.
 
 
Le SNMHF vous serait donc reconnaissant de bien vouloir lui apporter des éclaircissements sur cette information et, connaître, le cas échéant, les raisons motivant ce ciblage.
 
Vous avez récemment affirmé, pour justifier le refus d’autoriser la vaccination par les médecins libéraux dans leur cabinet, que ceux-ci sont plus utiles, sur leur lieu d’exercice, pour soigner les patients victimes de la grippe que pour pratiquer des vaccinations.

Est-il nécessaire de rappeler encore que les médecins homéopathes sont des médecins généralistes à part entière? Médecins traitants pour un grand nombre de leurs patients au même titre que leurs confrères généralistes, ils les prennent en charge avec le même niveau de compétence et répondent, dans le contexte actuel, à tous leurs problèmes de santé. A cela s’ajoutent leurs nombreuses préoccupations en relation à une communication excessive et anxiogène pour les adultes mais aussi, sommes-nous tous obligés de le constater, chez certains enfants.
 
 
Les médecins homéopathes acceptent de participer à l’effort national dans la lutte contre cette pandémie et ils n’ont pas actuellement une disponibilité de temps qui les prédisposerait, pas plus que leurs confrères, à être des cibles privilégiées de la réquisition vaccinale à la hussarde, dans le mépris des soins qu’ils prodiguent à leurs patients.
 
 
Le SNMHF revendique donc pour les médecins homéopathes un traitement équitable dans la gestion de ce dossier et vous prie instamment de renoncer, si telle était votre intention, à toute mesure discriminatoire à leur encontre. Une telle position de votre part, vous ne pouvez l'ignorer, serait particulièrement désapprouvée par l’ensemble de nos patients.
 
 
Le SNMHF se demande de plus si le ciblage des médecins à expertise particulière ne vient pas en écho à certaines dispositions figurant dans la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires, dispositions qui tendent à leur dénier leur spécificité dans le cadre du parcours de soins. Ces médecins sont en effet aujourd'hui médecins de premier recours mais également, pour une part de leur patientèle, médecins de second recours. Cette particularité n’a, à aucun moment, été inscrite dans la Loi HPST. Or, cette disposition figurant dans notre système de santé libéral, est très appréciée par nos patients. Le SNMHF souhaite donc vivement qu’elle soit reconduite dans la future Convention médicale.
 
 
Dans l’attente de votre réponse et des précisions demandées, je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma plus haute considération.
 
 
Docteur Dominique JEULIN, Présidente.

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LA REPONSE DU SNMHF AU RAPPORT D'ELISABETH HUBERT SUR LA MEDECINE DE PROXIMITE - JUILLET 2010

Médecine de proximité :

les médecins homéopathes y ont toute leur place.


Les médecins homéopathes français représentent 5000 des 60 000 médecins généralistes français, nombre non négligeable quand la démographie médicale libérale montre un réel et rapide déclin.

Les patients qui consultent un médecin homéopathe sont de plus en plus nombreux : 60 % de la population dont 30 % régulièrement (nombre en augmentation constante d’après les enquêtes récentes).
Très pénalisé par la franchise (0,50 € par boîte d’une valeur moyenne de 1,70 €), le médicament homéopathique n’est remboursé par l’assurance-maladie qu’à hauteur de 7 %. Et pourtant, il offre les avantages reconnus par l’assurance-maladie d’un faible coût et d’une absence d’effet indésirable grave.
NOS PROPOSITIONS :
- Conserver un mode d’exercice intégré à la médecine de proximité dans le cadre du parcours de soins : non seulement les médecins homéopathes ont leur place de médecins de premier recours mais, de plus, ils sont médecins de second recours ; en effet, compte tenu de l’expertise qu’ils ont acquise, ils sont médecins traitants et/ou médecins correspondants ; médecins généralistes de plein exercice, ils ont accès à la spécialisation en médecine générale avec, malheureusement, des disparités regrettables d’un conseil départemental de l’ordre des médecins à l’autre ;
- Intégrer les médecins homéopathes qui le souhaitent aux pôles de santé libéraux ;
- Valoriser les consultations médicales « à valeur médicale ajoutée » comportant à la fois prévention et éducation thérapeutique individualisées ;
- Etre maître de stage comme tout médecin généraliste qui entend faire partager son expérience. Les barrages existants doivent être levés ;
- « Fournir aux étudiants en médecine une information sur l’homéopathie dans le cadre de leur enseignement normal » comme demandé par le rapport Lebatard-Sartre du Conseil national de l’ordre des médecins de 1997 ;
- Intégrer la Fédération des Spécialités Médicales par l’intermédiaire du Conseil national professionnel des médecins à expertise particulière (CNP MEP), incluant le CNP des médecins homéopathes (CNP MH) récemment constitué ;
- Développer les travaux de recherche en permettant la formation des médecins homéopathes et leur rémunération pour les études réalisées dans leur exercice libéral.
Docteur Dominique Jeulin-Flamme, Présidente du SNMHF,
Et le bureau du SNMHF.

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LETTRE SYNDICALE N° 103 - MARS 2010

EXERCICE DE L’HOMEOPATHIE : PAR ICI LA SORTIE ?

 



 

L’année 2009 s’est terminée en queue de poisson avec l’arrêt de la négociation conventionnelle, par Roselyne Bachelot, déterminée à imposer un règlement arbitral.
Or, l’enjeu de cette négociation était crucial pour les médecins homéopathes. Même s’il s’agissait de poursuivre la maîtrise médicalisée et de renforcer le parcours de soins, les médecins homéopathes avaient pour la première fois dans une convention obtenu la reconnaissance de leur expertise en pouvant être médecin correspondant pour certains de leurs patients ou leur médecin traitant. Autre acquis de la Convention 2005, les dispositions sur les actes hors remboursement (Télécharger le document)

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SNMHF Syndicat National des Médecins Homéopathes Français
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