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LETTRE SYNDICALE N°92 MAI 2006

11 mai 200622 - 29 mai 2006, ELECTIONS aux URML : Un enjeu FONDAMENTAL pour notre avenir.

Les Unions régionales des médecins libéraux gèrent notre profession. Elles sont les interlocuteurs institutionnels des tutelles et des pouvoirs publics régionaux, Unions régionales des caisses d’assurance-maladie (URCAM) et agences régionales d’hospitalisation (ARH). Les URML vont recevoir le recueil de toutes les données médico-économiques des médecins libéraux. Elles mettent en œuvre l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et les études sur les pratiques médicales.

Les élections aux Unions régionales des médecins libéraux sont une formidable occasion pour les médecins homéopathes de faire entendre leur voix.

La participation au vote est donc essentielle. C’est le premier enjeu.

De nombreux médecins homéopathes sont présents sur des listes syndicales en particulier sur les listes du Syndicat des Médecins Libéraux (SML) où ils sont souvent en position éligible et pour certains en tête de liste. Cette situation n’est pas le fruit du hasard. Le SML est le syndicat national qui a le plus soutenu les médecins homéopathes ces dernières années. C’est à son initiative que le secteur 2 a été maintenu, que les MEP et donc les médecins homéopathes sont explicitement mentionnés dans la Convention médicale, qu’ils peuvent être médecin traitant et/ou médecin correspondant et que le cumul d’une consultation et d’un acte non remboursable est possible.

Plus les médecins homéopathes seront présents là où se prennent les décisions, plus la prise en compte de l’homéopathie sera assurée.

Désormais les résultats des élections aux Unions régionales des médecins libéraux déterminent la représentativité nationale des syndicats sur laquelle s’appuieront les futures négociations avec l’Etat et tous les organismes d’assurance-maladie.

Faire le bon choix est le deuxieme enjeu.

Le Syndicat National des Médecins Homéopathes Français est porteur d’une ambition pour la médecine homéopathique : notre pratique doit être reconnue et évaluée. Notre présence dans les URML est pour cela fondamentale.

Le SNMHF, par la mise en place de la Société Savante d’Homéopathie (SSH), par le développement des relations avec les tutelles, par le partenariat avec la Haute Autorité de Santé (HAS) et par ses relais médiatiques est le moteur de la reconnaissance des médecins homéopathes au sein de notre système de santé.

Sans le SNMHF, la profession de médecin homéopathe serait rapidement marginalisée. Pour autant, le combat n’est pas terminé et il faut se donner les moyens de poursuivre notre route. Plus nous aurons d’élus, plus nos positions seront renforcées et notre identité respectée.

VOTEZ ET FAITES VOTER pour faire entendre la voix des medecins homeopathes : PORTEZ VOTRE CHOIX SUR LES LISTES OÙ LES MEDECINS HOMEOPATHES sont en position eligible.

Dr Dominique Jeulin-Flamme Présidente du SNMHF

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LETTRE SYNDICALE N° 93 - Octobre 2006

29 janvier 2007LE FAIT DU MOIS : FMC , LES ENJEUX DE L’OBLIGATION.

L’HOMEOPATHIE EN MARCHE : URML , UNE MEDECIN HOMEOPATHE A LA TETE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON.

EDITORIAL : L’éternel combat

Depuis des décennies, les médecins homéopathes se battent pour que leur approche médicale s’intègre dans le système de santé.

Malgré les récentes attaques, le médicament homéopathique est toujours remboursé, les médecins peuvent toujours indiquer sur leur plaque et leurs ordonnances leur spécificité.

Les reconnaissances, d’abord politique - par le ministre de la santé - ensuite conventionnelle - l’inscription de l’homéopathie dans la convention - et enfin populaire - les nombreux patients qui nous ont choisis comme médecin traitant - n’ont pas désarmé ceux qui ne comprennent pas nos différences.

En considérant que les médecins généralistes homéopathes ne pratiquent pas la médecine générale, l’Ordre des médecins nous rappelle - est-ce utile ? - que notre combat pour une légitimation de l’homéopathie n’est jamais terminé.

Nous ne pouvons pas accepter le risque de voir l’homéopathie isolée de son contexte médical sous peine de la voir disparaître. En effet, nos maîtres nous ont appris tout l’intérêt de notre approche s’ajoutant comme un outil supplémentaire aux autres prises en charge du patient. Nous savons bien que l’homéopathie est à la fois une thérapeutique de première intention, alternative et complémentaire. Alors, défendons cela tous ensemble auprès de nos jeunes confrères !

Pour maintenir une homéopathie authentiquement médicale, il faut nous investir dans l’évaluation des pratiques et la FMC, clés de l’avenir (voir ci-contre).

Car au-delà de nos querelles, notre vrai problème est l’augmentation de la moyenne d’âge des médecins homéopathes et nous devons assurer la relève !

Fer de lance de ce combat, le SNMHF souhaite que chaque médecin homéopathe prenne conscience du fait que ce combat est aussi le sien.

Dr Dominique JEULIN-FLAMME


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LE FAIT DU MOIS

FMC : LES ENJEUX DE L’OBLIGATION

Serpent de mer depuis des lustres, la FMC obligatoire devient une réalité. En effet, en application de la réforme de 2004, le décret publié au mois d’août définit les principes et l’organisation de cette obligation.

Selon ces nouvelles règles, les Conseils régionaux de FMC sont les pilotes de la formation des médecins. Ceux-ci peuvent suivre 4 types de formation et la participation à chaque formation donne lieu à l’attribution de crédits, à la manière des "miles" donnés par les compagnies aériennes à chaque voyage.

Une formation présentielle, avec participation physique et assidue à une action de FMC délivrée par un organisme ou une association publique ou privée agréé (8 crédits par jour de formation suivie, 4 par demi journée ou soirée).

Une formation individuelle à distance passant par un abonnement à des publications ou des sites Internet de formation également agréés (2 crédits par abonnement, plafonné à 10 sur 5 ans).

Des situations professionnelles formatrices, avec la réalisation de travaux personnels en qualité de praticien mais en dehors de l’exercice habituel. Il peut s’agir de la participation à un jury, de l’accomplissement de missions d’intérêt général ou de santé publique (gain de crédits variable selon le type d’action).

La participation à un dispositif d’évaluation des pratiques professionnelles selon le cadre défini par la Haute Autorité de santé (100 crédits par évaluation sur 5 ans).

Chaque médecin doit acquérir en 5 ans 250 crédits dont 150 dans les catégories 1 à 3 et 100 dans la catégorie 4 pour obtenir son billet, c’est-à-dire la reconnaissance de sa formation.

Le système est à la fois contraignant - il faut se mobiliser et savoir gérer l’acquisition de ses "miles" - et souple car les possibilités de voyage au pays de la FMC sont multiples.

Les médecins homéopathes ont plusieurs défis à relever :

Faire reconnaître leurs associations de FMC,

Faire entrer les publications d’homéopathie dans le champ des publications reconnues comme formatrices,

S’investir dans l’évaluation des pratiques qui représentent 40% des "miles" à obtenir et devient, de fait, obligatoire. Beaucoup de médecins participant à des groupes de FMC, l’enjeu est alors de transformer ces groupes en groupes de pairs ou de les faire reconnaître comme tels. Notre défi collectif est de développer à travers la formation médicale obligatoire une pratique médicale homéopathique reconnue.

Dr Charles BENTZ - Dr Pascal NEVEU


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L’HOMEOPATHIE EN MARCHE : URML , UNE MEDECIN HOMEOPATHE A LA TETE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON.

Le Dr Dominique Jeulin-Flamme, présidente du SNMHF a été élue, le 12 septembre dernier, sous les couleurs du SML à la présidence de l’Union régionale des médecins libéraux du Languedoc-Roussillon. Cette élection résulte d’un accord entre plusieurs organisations fondé sur un projet au service de tous les médecins sans exclusive et sans esprit de chapelle. C’est aussi la première fois que l’URML LR est présidée par un médecin généraliste, qui plus est un médecin femme et homéopathe...

De nombreux médecins homéopathes (généralistes et spécialistes) ont été élus au sein des Unions et certains responsables du SNMHF à des postes de responsabilité dans leur Union respective :

En Franche-Comté : Dr Christine BERTIN-BELOT, Vice-présidente de l’Union,

En Pays de Loire : Dr François GASSIN,Trésorier de l’Union,

En Auvergne : Dr Jacques VEILLARD, Vice-Président de l’Union.

FMC : DEUX FORMATIONS HOMEOPATHIQUES VALIDANTES

L’AFML, organisme de formation médicale reconnu, organise à Montpellier deux formations à orientation homéopathique validantes au sens des nouvelles dispositions (voir page précédente) :

Vendredi 17 et samedi 18 novembre : l’adolescent en difficulté dans notre société : dépendance, violence et suicide. L’apport de l’homéopathie. Formation animée par le Dr Geneviève Ziegel, psychiatre et homéopathe.

Vendredi 15 et samedi 16 décembre : Prescrire les statines, leur intérêt pour un médecin homéopathe. Formation animée par le Dr Bernard Payrau, cardiologue et homéopathe.

Ces formations permettent d’acquérir chacune 16 crédits (8 par jour de formation) et donnent lieu à indemnisation (630 € pour les deux jours) avec prise en charge d’une nuit d’hôtel et du repas du soir.


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L’UNION FAIT LA FORCE

Regroupons-nous autour du SNMHF

L’année s’annonce difficile. Pour représenter les médecins homéopathes, maintenir la place de l’homéopathie dans le système de santé, pour être actif et efficace, le SNMHF a besoin de ses adhérents à jour de leur cotisation et de nouveaux cotisants.

Nous avons besoin de vous.

ADHERER au syndicat, c’est :

Renforcer son action par des moyens supplémentaires.

Permettre au SNMHF d’être encore plus représentatif de la profession.

Vous permettre d’être informés régulièrement des démarches et des actions du syndicat.

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23/02/07 - SPECIALISATION DE LA MEDECINE GENERALE, UNE MENACE INACCEPTABLE

SPECIALISATION DE LA MEDECINE GENERALE

UNE MENACE INACCEPTABLE

 

Le Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF) s'étonne et s'inquiète de la position du pré-rapport Lancry sur la reconnaissance de la spécialité en médecine générale selon laquelle, les médecins à exercice particulier (MEP) n'exercent pas la médecine générale et ne pourront donc pas être spécialistes en médecine générale.

 Cette approche globale est, au demeurant, en contradiction avec la philosophie de ce pré-rapport qui indique que cette reconnaissance du titre devrait être individuelle et fondé sur l'exercice effectif de la médecine générale. Celle-ci est définie à travers 11 critères établies par une classification internationale parmi lesquels "l'approche centrée sur la personne, dans ses dimensions individuelle, familiale et communautaire", "un mode de consultation personnalisée à travers une relation médecin-patient privilégiée", "le développement de la promotion et de l'éducation de la santé". Les médecins homéopathes se reconnaissent parfaitement dans ces critères et exercent pleinement la médecine générale telle qu'elle est ainsi définie.
Ce refus global de reconnaissance des Modes d'exercice particulier est une menace inacceptable.
 Le SNMHF revendique donc une égalité de traitement et, si une analyse de la pratique de chaque médecin doit avoir lieu, cette procédure s'applique aussi aux médecins homéopathes. Il serait paradoxal que l'Ordre des médecins qui a reconnu l'exercice de l'homéopathie revienne sur cette situation en prononçant une exclusion de fait de l'exercice homéopathique. Contacts presse : Dr Dominique JEULIN-FLAMME, Présidente du Syndicat national des médecins homéopathes Français (SNMHF). Tél. : 04 67 52 38 82. Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Philippe ROLLANDIN. Responsable de la communication du SNMHF. Tél. :   06 11 91 67 92. Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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21/09/2007 FRANCHISE MEDICALE MOBILISATION GENERALE

Le Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF) dénonce la position intransigeante de la Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports qui refuse de moduler la franchise de 0,50 € sur les médicaments en fonction de leur prix.
Cette mesure qui va aboutir à un quasi-déremboursement* des médicaments homéopathiques va pénaliser les 10 millions de patients qui ont choisi l'homéopathie.
Par cette mesure, le gouvernement prend le risque de porter atteinte au libre choix thérapeutique des assurés et de remettre en cause une pratique médicale reconnue.
Face à cette attaque, le SNMHF va lancer une action de sensibilisation auprès des patients afin qu'ils se mobilisent contre cette mesure discriminatoire.
Le SNMHF souhaite une modulation de la franchise, tenant compte du faible prix des médicaments homéopathiques et des conditionnements.
* Le prix du tube homéopathique - le produit le plus prescrit - est de 1,82 €. Avec le taux de remboursement à 35 %, il est pris en charge à hauteur de 0,63 €. Si on impute sur ce remboursement la franchise de 0,50 €, il ne sera remboursé que de 0,13 €, ce qui ramènerait le taux de remboursement à 7,5 %.
Contacts presse :
Dr Dominique JEULIN-FLAMME, Présidente du Syndicat national des médecins homéopathes Français (SNMHF). Tél. : 04 67 52 38 82. Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Philippe ROLLANDIN. Responsable de la communication du SNMHF. Tél. : 06 11 91 67 92. Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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30/05/07 - PREVENTION PHARMACIEN UN ACCORD A CADRER

 

PREVENTION PHARMACIEN:

UN ACCORD A CADRER

Le Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF) exprime ses plus extrêmes réserves sur l'accord conclu entre quelques mutuelles et plusieurs syndicats de pharmaciens permettant à ces derniers de réaliser d’une part, une consultation de prévention rémunérée au même tarif que la consultation médicale, mais aussi, d’autre part, de prescrire des médicaments qualifiés "de médecine naturelle". Les pharmaciens ont certes déjà la possibilité de délivrer des médicaments non remboursés et  hors prescription médicale dans le cadre de conseils à leurs clients. Mais, du conseil à la consultation, il y a une différence de nature qui aurait mérité que cet accord soit, au minimum, concerté avec les syndicats de médecins. Le SNMHF s'étonne que cette priorité sur la prévention ne concerne que les pharmaciens alors que dans la consultation de médecine homéopathique, la prévention tient une place importante. Les médecins homéopathes sont d'autant plus en situation de participer au développement de la prévention médicale que l'homéopathie est une pratique médicale à part entière reconnue par l'Ordre des médecins.  Le SNMHF regrette que les assureurs santé, notamment complémentaires, ne s'orientent pas vers l'instauration d'une consultation médicale de prévention. La portée de cet accord mutuelles-pharmacie mérite d'être précisément analysée, sérieusement encadrée et étroitement concertée avec les médecins. 
Contacts presse : Dr Dominique JEULIN-FLAMME, Présidente du Syndicat national des médecins homéopathes Français (SNMHF). Tél. : 04 67 52 38 82. Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Philippe ROLLANDIN. Responsable de la communication du SNMHF. Tél. :   06 11 91 67 92. Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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SNMHF Syndicat National des Médecins Homéopathes Français
34, rue Laffitte 75009 PARIS - Tél.: 07 50 55 66 62

  Courriel : snmhf@club-internet.fr

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